Retrouvez le "LIVE VIDEO" et mon intervention avec Nicolas Huguenin de Visibrain sur "E-reputation: enjeux et business", organisé par Telecom Ecole de Management et le Cercle des Echos sco.lt/7MMrar
Bienvenue sur le blog de Christine Balagué
Vous y trouverez des idées, des réflexions, des recherches, des ouvrages, sur les enjeux des Nouvelles Technologies sur la société.
N'hésitez pas à l'enrichir, à apporter vos commentaires, à donner vos opinions, à développer de nouvelles idées....
Merci à tous.
Retrouvez le "LIVE VIDEO" et mon intervention avec Nicolas Huguenin de Visibrain sur "E-reputation: enjeux et business", organisé par Telecom Ecole de Management et le Cercle des Echos sco.lt/7MMrar
En Chine, les nouvelles technologies sont omniprésentes. L'engouement pour les réseaux sociaux est visible jusque dans la rue si on observe un tant soit peu le comportement des chinois utilisant leur téléphone mobile. Pourtant, il est impossible en Chine de se connecter à Facebook ou Twitter : l'accès est bloqué par les autorités chinoises. Par conséquent, seuls 0,04 % des Chinois sont membres de Facebook, même si ce réseau est le plus populaire du monde.
Les réseaux sociaux locaux omniprésents en Chine
Les stars locales sont les réseaux sociaux propres à l’empire du Milieu et qui s’y sont créés. Renren, le réseau social étudiant le plus puissant, regroupait ainsi il y a peu quasiment autant de membres que Facebook dans le monde. Sur ce réseau, on peut partager avec ses amis du texte, des photos, des vidéos, comme sur son homologue américain. Renren est coté en bourse et vise à devenir le plus gros réseau social chinois.
Le deuxième réseau social utilisé en Chine est Weibo, un site de micro-blogging. Lancé par Sina Corporation en 2009, il regroupe près de 300 millions d'utilisateurs et attire 700 millions de visites par jour. Le site fonctionne sur le même principe que Twitter mais intègre en plus des applications, des jeux et du social commerce. Qzone, réseau social centré sur la musique, est similaire a Myspace. Grâce au lien avec la messagerie instantanée QQ, Qzone a acquis 480 millions d'utilisateurs partageant statuts, photos et musiques.
Les chiffres d'usage sont donc impressionnants, et on peut se demander s'ils sont dus uniquement aux chiffres élevés de la population chinoise (1,4 milliards d'habitants) ou si la culture du lien social explique aussi l'explosion des usages dans ce pays.
Une culture qui favorise le lien social
Les chinois sont très sociaux, bien plus que dans les occidentaux ! Pourtant, dans leur vie quotidienne, ils sont confrontés à une foule très dense, et la promiscuité est forte. Ceci aurait pu engendrer un sentiment de rejet de l'autre et de défense de son territoire individuel, mais c'est l'inverse qui se passe dans la réalité. Alors que les asiatiques sont plutôt réputés pour leur réserve en termes d'extériorisation de leurs sentiments, plusieurs caractéristiques culturelles témoignent du côté social du peuple chinois.
Les familles chinoises vivent en effet sous le même toit, des grands-parents aux petits enfants, symbole du culte des ancêtres hérité de Confucius. Ce système facilite aujourd’hui le travail des femmes, car les grands-parents assurent la garde des enfants en bas âge. L’âge de départ à la retraite est en effet de 55 ans pour les femmes et 62 pour les hommes. Mais cela révèle aussi un partage de la vie quotidienne entre générations, très différent des clivages de nos sociétés occidentales.
Le repas chinois est aussi caractéristique d'un comportement social : les plats sont partagés au milieu de la table, et chaque convive mange les mets placés sur un support central tournant. Dans les rues ou dans les parcs, on rencontre souvent des chinoises dansant en groupe sur une musique rythmée, ou des personnes âgées jouant au badminton, aux cartes, au go ou au majong. Ils rient et échangent constamment entre eux, semblent heureux de ce partage de moments simples de la vie quotidienne.
Les réseaux sociaux : prolongement de la culture de partage chinoise
Les réseaux sociaux constituent donc pour les chinois une extension virtuelle de leur culture de partage quotidienne, une manière d'étendre à des centaines voire des milliers d'individus leurs habitudes et leur culture.
Finalement pour eux, l'internet et les réseaux sociaux sont les reflets de leur vie réelle, et on peut s'attendre à une forte expansion des usages dans les années à venir, accentuée par cette soif de découvrir le monde et de devenir l'une des plus grandes puissances mondiales. Les réseaux sociaux constituent également de nouveaux espaces d'expression pourvue d'une certaine liberté, même s'ils sont encore très contrôlés par les autorités politiques.
Dans les années à venir, l'observation des comportements des chinois sur les plateformes sera probablement révélatrice à la fois de traits culturels ancrées dans la société et de changements profonds de la Chine.
A suivre donc....
Cet article a été publié dans 01 Net informatique:
http://pro.01net.com/editorial/572241/les-reseaux-sociaux-en-chine-un-phenomene-culturel/
La révolution numérique est à l’origine d’une véritable métamorphose de notre société. Tous es jours, chacun d’entre nous vit à l’heure du numérique: pour se déplacer, on va regarder le plan du métro ou d’un quartier sur une application smartphone, on va se connecter à ses amis ou ses followers sur les réseaux sociaux et partager avec eux des photos, des textes, des vidéos, l’entreprise, la ville, la maison sont devenus des espaces numériques. Ces bouleversements ont été depuis plusieurs années décrits, commentés, analysés, dans des articles de presse ou des ouvrages dédiés. Il y a pourtant un secteur dans lequel le numérique est moins déchiffré, celui de la santé.
Le passage au e Patient :
La première mutation majeure provient d’un changement de comportement des patients qui sont devenus des e Patients. De 30% à 60% des français (Baromètre Orange, février 2011) ont recherché de l’information santé sur le web. Leur profil est représentatif de la population nationale et la santé est leur 7ème raison de fréquenter le Web (Ipsos Public Affairs, 2010). 8ç% des individus cherchant de l’information santé sur le web sont responsables des achats de médicaments pour leur foyer (GFK, Juin 2010), et un quart environ souffrent d’une maladie chronique. Parmi les informations recherchées, 65% sont des informations concernant une maladie ou ses symptômes, 42% des précisions sur un médicament ou un traitement médical, et 42% des conseils pour rester en bonne santé. Le e Patient cherche aussi un dialogue plus approfondi avec son médecin : 17% des internautes recherchant de l’information santé veulent être capables de poser des questions précises à leur médecin avant d’aller le voir. On constate aussi un changement de comportement depuis deux ans : en 2010, les internautes recherchant des informations santé sur le Web le faisaient à des moments sans aucun lien avec la consultation. En janvier 2012 (Viavoice pour Pasteur Mutuelle), 50% le font après avoir consulté un professionnel de santé, 40% avant de le consulter. Les conséquences sur les consultations ne sont pas neutres. 25% des individus affirment ne pas avoir consulté un professionnel de santé parce que l’information trouvée sur Internet leur était suffisante, révélant donc un phénomène croissant d’autodiagnostic via le Web. Mais cela va plus loin. 14% des internautes (Baromètre Orange Terrafemina vague 5, 2011) affirment aller chercher des informations médicales sur internet pour savoir quels médicaments et traitements peuvent être utiles sans devoir aller voir un médecin, signifiant donc leur aptitude à l’automédication. Enfin, les réseaux sociaux, sur lesquels les internautes partagent de plus en plus d’informations, de photos ou de vidéos, sont aussi devenus des lieux d’échanges sur les questions de santé. Selon une étude de GfK (2010), quatre qualités sont reconnues aux réseaux sociaux par les internautes en quête d’information santé : ces réseaux sont anonymes et facile d’accès ; ils constituent un supplément d’information, celle-ci en étant à la fois utile, complète, efficace et adaptée ; ils ont de plus une fonction d’accompagnement et crée un lien plus régulier que la seule visite ponctuelle chez un médecin ; l’information sur les réseaux sociaux est considérée comme actualisée, fiable et provenant de sources auxquelles on peut faire confiance.
Qu’en disent les sociologues ?
Dans un rapport remis au Conseil général de l’industrie, de l’énergie et des technologies (CGIET), à la demande du ministère de la santé, et intitulé « Les conditions de création de valeur des logiciels sociaux en santé et autonomie », les sociologues Gérard Dubey et Sylvie Craipeau analysent la valeur potentielle des réseaux sociaux dans le secteur de la santé.
Dans le rapport, l’enjeu est dès le début majeur : « Il est "crucial de s’intéresser aux modalités de développement de ces pratiques ainsi qu’à leurs conséquences afin notamment de se poser la question de l’opportunité d’une modération et/ou d’une régulation de ces activités par la puissance publique, les professionnels, les intéressés".
Les deux sociologues auteurs du rapport soulignent les informations anxiogènes et les propos parfois violents circulant sur Internet sur la santé, sans aucune modération. Ils mettent en avant deux types de savoirs sur la santé : les savoirs « experts », généralement médical, fournissant des informations scientifiques sur les maladies et leurs traitements. Ce savoir se propage de plus en plus sur Internet, ce qui modifie le rôle du médecin, seul auparavant à détenir ce savoir. Parallèlement au savoir « expert » se construit un «savoir profane, pratique, complémentaire du savoir expert des médecins", sur les forums, les réseaux sociaux, les communautés d’associations de patients. Ce savoir est constitué d’expériences vécues de patients atteints de maladie, et les internautes s’échangent alors des bonnes pratiques, des conseils, trouvent un accompagnement sur la durée, parfois traitent de sujets plus intimes.
Ce rapport défend la nécessité de faire converger les savoirs experts des médecins avec les savoirs profanes des patients, dans un système régulé.
En conclusion, ces évolutions vers le Patient 2.0 peuvent éclairer de nombreux marchés, organisations ou entreprises. On constate dans bien des cas une croissance du contenu d’internautes (les fameux « user generated content »), ces savoirs qu’on pourrait aussi qualifier de profanes, qui cohabitent avec des savoirs institutionnels, parfois plus techniques, des entreprises. Un rapprochement de ces savoirs seraient peut être la solution, certaines organisations l’ont déjà bien compris. La révolution numérique touche la santé au même titre que les autres pans de notre vie personnelle et professionnelle. Les internautes sont de plus en plus prompts à s'autodiagnostiquer et à s'automédicamenter par l'intermédiaire du web, où savoirs experts et profanes se mêlent.
Cette tribune a été publiée dans 01Net informatique:
La journée de lancement de la Chaire réseaux sociaux à l'Institut Telecom le 29 novembre fut un grand succès: quasiment 200 participants, des retombées presse très nombreuses.
Cette Chaire « Réseaux sociaux : création de valeur économique et sociale » est une première en France. Elle regroupe une équipe de chercheurs pluridisciplinaires de l’Institut Télécom pour aider les entreprises à mieux comprendre le phénomène des réseaux sociaux et à les intégrer plus efficacement dans leur stratégie. Etant à l'origine de ce projet, j'ai le plaisir de diriger aujourd'hui cette Chaire lancée par Telecom Ecole de Management en association avec des chercheurs des autres écoles de l’Institut Télécom (Télécom ParisTech, Télécom SudParis et Télécom Bretagne).
En partenariat avec La Poste, PagesJaunes Groupe et Danone, le budget de recherche de cette Chaire s’élève à près d’un million d’euros sur trois ans.
Quatre axes de recherches pour aider les entreprises à mieux comprendre et utiliser les réseaux sociaux
La recherche académique et l’équipe pluridisciplinaire de la Chaire permettront de créer des
méthodes scientifiques innovantes permettant aux entreprises de mieux comprendre les réseaux sociaux et de pouvoir les intégrer dans leur stratégie. Les recherches s’orienteront autour de quatre thématiques dans le champ du marketing :
- Elaboration de métriques et modélisation de la diffusion d’information sur les réseaux sociaux (buzz, e-réputation…) ;
- Evolution et compréhension des usages et des comportements des utilisateurs de réseaux sociaux (localisation, différences culturelles…) ;
- Nouveaux outils de gestion de la relation client par les réseaux sociaux (rôle et actions du community manager, gestion des communautés, gestion des plaintes) ;
- Création de nouvelles méthodes d’études marketing à partir des données de réseaux sociaux.
L’objectif des partenaires
Pour Gwenaëlle Valmier, MRCI Director, Danone Dairy, « Dans un monde Digital en pleine transformation, DANONE compte sur ce partenariat pour continuer à accélérer sa connaissance des Réseaux Sociaux. Par l’implication de ses équipes marketing en France, Danette, Activia, Blédina, Evian, Volvic, DANONE souhaite que ces travaux puissent être rapidement mis à profit dans la gestion de la relation des marques avec ses consommateurs. »
Pour Isabelle Cambreleng, Directrice des Publications et des Médias Numériques, à la Direction de la Communication du Groupe La Poste : « Les médias sociaux nous permettent de nous comporter en ligne en acteur économique responsable. Les travaux de la Chaire nous amèneront à mieux appréhender et intégrer un mouvement en perpétuelle évolution. »
Pour Pascal Thomas, Directeur Marketing Audiences de PagesJaunes Groupe : « Le fort développement des audiences sur les différents réseaux sociaux sont pour PagesJaunes Groupe une formidable opportunité de croissance, tant au niveau de ses audiences, que de son chiffre d’affaire aves les annonceurs. La participation à cette chaire est essentielle pour notre compréhension des mécanismes et usages sur ces nouveaux médias ».
La Chaire est soutenue par la Fondation Télécom: http://www.fondation-telecom.org/
Rayonnement et diffusion des connaissances
Les travaux de recherche issus de la Chaire seront présentés lors de colloques et conférences organisés au cours de l’année académique auxquels participeront les meilleurs experts scientifiques internationaux sur les réseaux sociaux.
Les connaissances produites par les activités de recherche de la Chaire nourriront les enseignements des écoles de l’Institut Télécom.
Retrouvez la vidéo de présentation de la Chaire sur You Tube: http://www.youtube.com/watch?v=IdLB7Cbv4q4
et suivez les travaux et les évènements de la Chaire sur le site dédié: http://chairereseaux.wp.institut-telecom.fr/
Je suis intervenue le 3 novembre aux rencontres de l'Observatoire des réseaux sociaux d'entreprise, au siège de la Société Générale, où nous avons été accueillis par Anne-Marion BOUCHACOURT, DRH du groupe.
L’"Observatoire des réseaux sociaux d'entreprise", fondé par Zyrieb Marouf, regroupe des grandes sociétés ou des organisationsconfrontées à la mise en œuvre et à l'animation de réseaux sociaux numériques à destination de leurscollaborateurs internes.
Les réseaux sociaux internes constituent un enjeu pour les entreprises aujourd'hui: ils soulèvent l'évolution des modes de travail du salarié, les nouveaux modes de managament, le lien social en entreprise, la constitution de groupes de travail informels et efficaces, les nouvelles missions des RH.
Le sujet est passionant, c'est aussi un terrain de recherche pour de nombreux chercheurs en management!
Le site extranet de l’Observatoire www.esnbp.fr (Enterprise Social Network Best Practices)
A suivre...et bravo à Zyrieb pour cette belle et dynamique initiative!
Je suis intervenue le 3 novembre aux rencontres de l'Observatoire des réseaux sociaux d'entreprise, au siège de la Société Générale, où nous avons été accueillis par Anne-Marion BOUCHACOURT, DRH du groupe.
L’"Observatoire des réseaux sociaux d'entreprise", fondé par Zyrieb Marouf, regroupe des grandes sociétés ou des organisationsconfrontées à la mise en œuvre et à l'animation de réseaux sociaux numériques à destination de leurscollaborateurs internes.
Les réseaux sociaux internes constituent un enjeu pour les entreprises aujourd'hui: ils soulèvent l'évolution des modes de travail du salarié, les nouveaux modes de managament, le lien social en entreprise, la constitution de groupes de travail informels et efficaces, les nouvelles missions des RH.
Le sujet est passionant, c'est aussi un terrain de recherche pour de nombreux chercheurs en management!
Le site extranet de l’Observatoire www.esnbp.fr (Enterprise Social Network Best Practices)
A suivre...et bravo à Zyrieb pour cette belle et dynamique initiative!
4ème de couverture présentant le livre:
Après le succès de Facebook, Twitter et les autres…, Christine Balagué et David Fayon poursuivent leur réflexion sur l’intégration des réseaux sociaux dans l’entreprise en nous livrant leurs retours d’expérience : Quelles stratégies marchent ? Lesquelles échouent ? Quelles leçons en tirer ?
À l’heure où les internautes utilisent les réseaux sociaux pour rester en contact avec leurs marques préférées, à l’heure où les entreprises ouvrent leurs « murs » à leurs fans sur Facebook et où contrôler sa e-reputation devient vital, il est essentiel pour toute entreprise de définir sa stratégie de présence sur les réseaux sociaux. En interne, il est également crucial d’anticiper l’évolution vers une entreprise 2.0 où les directions et les métiers se décloisonnent pour faciliter la circulation de l’information, tout en se protégeant par une charte d’utilisation à l’usage des salariés.
En dix chapitres qui recoupent chacune des grandes fonctions de l’entreprise (ressources humaines, commercial, marketing, communication, gestion de la relation client, innovation…), les auteurs déclinent les bénéfices et les risques de l’utilisation des réseaux sociaux. Études de cas réels (Ikea, La Redoute, PagesJaunes, La Vache Qui Rit, Louis Vuitton, BNP Paribas, Gap…) et interviews d’acteurs clés viennent étayer leur propos, et chaque chapitre se termine par cinq recommandations à mettre en œuvre.
Un ouvrage indispensable pour cerner les enjeux de ce phénomène et apprendre concrètement comment les mettre à profit.
J'ai rédigé la préface et la postface de "Bien gérer sa eréputation sur Internet", co-écrit par Anthony Babkine, Mounira Hamdi et Nabila Noumen, trois de mes anciens étudiants! Ce livre riche d'entretiens avec des RH ou des cabinets de recrutement, montre à quel point il est important pour les jeunes diplômés ou les salariés de gérer sa réputation sur Internet, en particulier sur les réseaux sociaux.
Retrouvez l'actualité sur ce sujet sur: http://www.ma-ereputation.com/
Communiqué de presse de Dunod pour la sortie de l'ouvrage:
Les plateformes comme Facebook, Twitter, Linkedln ou Viadeo sont alimentées par des données personnelles qui peuvent parfois se révéler compromettantes… Or, se créer une identité et une réputation numériques positives via les informations véhiculées sur Internet est devenu un atout capital. Cet ouvrage, illustré de nombreuses astuces, témoignages de recruteurs et experts web 2.0 donne des outils à chacun pour maîtriser sa présence sur la Toile. Il s’adresse aussi bien aux jeunes diplômés et professionnels qu’à toute personne souhaitant prendre en main sa réputation sur Internet.
Google + (ou G+) , dernier né sur les réseaux sociaux, suscite actuellement de nombreux échanges sur la Toile. Encore en version test pour les initiés (principalement les Geeks), Google+ risque de faire parler encore de lui dans les prochains mois. La guerre Google Facebook s’intensifie. Mais qu’est-ce-qui est vraiment nouveau dans ce fameux Google+? Première innovation : on ne parle pas d’amis mais de cercles qu’on peut définir à sa guise. C’est d’une simplicité incroyable, on crée des cercles en regroupant les personnes que l’on souhaite, par exemple les amis du lycée, des membres de sa famille, ses amis les plus drôles. (le nombre maximum de cercles possible n’est pas précisé, mais il semble très large). Grâce à ces cercles, la diffusion d’ informations spécifiques est privilégiée (ce qui permet de mieux gérer la frontière vie privée/ vie professionnelle qui s’estompe aujourd’hui). Même si Google+ ne vise pas au départ les entreprises (l’approche est clairement pour l’instant tournée vers les individus) , on peut quand même imaginer une entreprise créant un profil Google + , définissant ses cercles comme les segments de marché, ou encore comme les types de groupes de fans (définis selon leur niveau d’activité Web pour la marque par exemple). Deuxième innovation : les déclics. Sur Google+, le partage de photos ou de vidéos est simple. De plus, avec un compte Google+, on accède à un stockage illimité de photos sur Picasa ! Quant aux informations de profil sur Google +, c’est un mélange de linkedIn ou Viadéo et de Facebook : en plus de sa photo et des données traditionnelles, on peut décrire sa formation, détailler ses différents emplois, préciser les lieux où l’on a vécu, les sites web qu’on aime. Une rubrique photos et vidéos est également disponible. Le « I Like » de Facebook se nomme « +1 » sur Google Plus. Toutes ces informations sont donc très riches en données marketing. Autre innovation : les bulles, qui permettent des rencontres improvisées sur le web (il suffit de dire qu’on est dispo, et on peut alors chatter par vidéos). Un chat simple est aussi proposé, avec l’avantage de Google traduction qui facilite les échanges multi langues instantanés. Google + n’a bien évidemment pas oublié le mobile : on peut désormais transférer automatiquement ses photos depuis son téléphone portable sur le Web, via l’application « Instant load » . Enfin, la fonction « clique » permet de pratiquer le SMS à plusieurs. Pour résumer, Google plus présente plusieurs bénéfices : il semble avoir pris le meilleur des réseaux sociaux existants, l’interface est simple, et il est pensé en connexion avec tous les nombreux outils existants de Google. En revanche, l’entreprise de Montain View devra faire face aux lois du marché et au fameux avantage au pionnier (le premier arrivé sur un marché). Reconstituer des réseaux déjà crées sur Facebook, linkedIn ou Viadeo depuis un certain temps reste une barrière à l’entrée pour beaucoup d’internautes. Leur trade off sera déterminant. Affaire à suivre donc !